Meeting annuel de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene

Une équipe du CRSN, conduite par son Directeur, Dr Ali SIE, participe du 30 octobre au 3 novembre 2022 à la rencontre de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene (ASTMH) à Seattle (Washington). L’ASTMH est une organisation à but non lucratif basée à Arlington, en Virginie. Cette organisation regroupe en son sein des scientifiques, des cliniciens, des étudiants et des professionnels des programmes dont la mission est de promouvoir la santé mondiale par la prévention et le contrôle des maladies infectieuses et autres qui touchent de manière disproportionnée les populations pauvres du monde entier.

Les membres de l’ASTMH travaillent dans des domaines de recherche, de soins de santé et d’éducation qui englobent les sciences de laboratoire, les études internationales sur le terrain, les soins cliniques et les programmes nationaux de contrôle des maladies. L’organisation actuelle est née en 1951 de la fusion de l’American Society of Tropical Medicine, fondée en 1903, de la National Malaria Society, fondée en 1941 et compte plus de 2 700 membres de toutes les régions du monde, y compris l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Europe, l’Asie et l’Afrique. La Société publie The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, une publication scientifique mensuelle.

La plus grande organisation scientifique internationale d’experts qui se consacre à la réduction de la charge des maladies infectieuses tropicales et à l’amélioration de la santé mondiale.

Cette organisation scientifique met un accent particulier sur la question de l’élimination du paludisme, qui en tant que menace mondiale implique de lutter contre les nouveaux risques de propagation par les primates non humains et de faire face aux effets confondants du changement climatique sur l’aire de répartition du parasite.

En rappel, l’ASTMH organise une réunion scientifique annuelle ouverte à ses membres et aux non-membres des Amériques et du monde entier. Les participants, qui s’intéressent aux infections bactériennes, virales et parasitaires, à leur propagation, à leur transmission et à leur contrôle, y compris les chercheurs, les cliniciens, les boursiers postdoctoraux et les étudiants, se réunissent lors des réunions annuelles pour des sessions scientifiques, des plénières éducatives, des ateliers et des sessions d’affiches.

La société organise également un cours annuel intensif de mise à jour en médecine tropicale clinique et en santé des voyageurs. L’ASTMH propose un examen de certificat qui évalue et reconnaît l’excellence individuelle en matière de formation et de connaissances. La réussite de l’examen conduit à un certificat de connaissances en médecine tropicale clinique et santé des voyageurs (CTropMed).

@CRSN/SCRP

Plaidoyer pour la promotion des Health Tech au Burkina

L’équipe projet échanges avec ses parties prenantes du projet

L’équipe du projet a échangé le mardi 13 septembre avec le professeur Nicolas MEDA, Directeur exécutif du Centre d’innovation pour le développement, structure rattachée à la présidence du Faso :

Nicolas MEDA est professeur des Universités, ; Médecin, Épidémiologie/ hospitalo-universitaire titulaire de santé publique, Chercheur ; Ancien Ministre de la Santé Burkina Faso du 20 février 2017 au 23 janvier 2019 ; Ancien Conseiller Spécial du Président du Faso.

Le centre d’innovation, un nouvel instrument voulu par le Président du Faso pour cadencer par l’innovation permanente l´agenda de développement du Burkina-Faso, en particulier celui humain.

L’équipe a présenté le projet au professeur qui avait faut-il le rappeler modérer le premier webinaire organisé par le CRSN sur la question de biotechnologie avec plusieurs parties prenantes du projet.

Il a salué l’initiative à sa juste valeur et la démarche entreprise par l’équipe du projet car selon lui, il ce projet vient à point nommé dans ce sens où il permet de faire la promotion des technologies innovantes et émergentes de santé, ce qui manquait dans le paysage scientifique au Burkina.

En poursuivant les échanges avec le professeur, l’équipe lui a signifié qu’il sera sollicité pour des activités de renforcement de capacité de certaines parties prenantes sur la question de technologie émergente de santé et autres innovation. Aussi, le professeur a marqué son accord pour être un champion du projet Health Tech au Burkina et a même demandé qu’un partenariat soit formalisé entre son centre d’innovation et le projet pour une meilleure atteinte des résultats du projet.

Photo des membres de l’équipe HTP avec le Prof Nicolas MEDA (en châpeau)

Dans la poursuite des rencontres individuelles avec les parties prenantes, l’équipe du projet Health Tech du Burkina conduite par le chef de projet Dr Charlemagne TAPSOBA, a rencontré le jeudi 15 septembre2022, le professeur Jacques SIMPORE est Docteur en Génétique Moléculaire (PhD) et Docteur en Bioéthique (PhD). Rencontré

Actuellement président national des bio généticiens du Burkina Faso, le Professeur SIMPORE, homme d’église (car il prêt catholique) est titulaire de Biologie moléculaire et de Génétiques à l’Université Joseph KI-ZERBO à Ouagadougou et Recteur Honoraire de l’Université Saint Thomas d’Aquin. Il est également Directeur du Centre de Recherche Biomoléculaire (CERBA) de l’hôpital Saint Camille de Ouagadougou.

Pressenti comme champion du projet Health Tech, le professeur SIMPORE a effectué plus de 450 publications scientifiques avec un « Impact-Factor » total supérieur à 400 dont quatre articles dans les quatre revues suivantes : « Nature » ; « Nature Genetics » ; « Nature Communication » et « Science». Il est titulaire de deux brevets internationaux d’invention dont l’un est sur le VIH et l’autre sur un médicament contre l’hépatite C.

Le professeur a aussi reçu plusieurs prix scientifiques et décorations. Il intervient dans de nombreuses institutions, parmi lesquelles l’Académie Pontificale pour la Vie depuis 1998, l’Académie africaine des sciences, l’Académie Nationale des Sciences du Burkina et il est classé par l’UNESCO dans l’Observatoire mondial GEOBS comme expert en éthique.

Ce fructueux échange avec le professeur a permis de recenser ses préoccupations vis-à-vis du projet, de bénéficier de ses conseils avisés et surtout d’obtenir son approbation à accompagner le projet en que champion.

 

Photo de l’équipe avec Prof Jacques SIMPORE

Webinaire

TRADUIRE LES PREUVES MODÉLISÉES POUR LA PRISE DE DÉCISION : EXPÉRIENCES DE QUATRE PAYS

Entre octobre 2021 et juin 2022, un consortium de partenaires a mené une étude dans quatre pays pour mieux comprendre comment combler le fossé entre la production de preuves modélisées et leur utilisation pour l’élaboration de politiques et la prise de décisions. Nous vous invitons à nous rejoindre pour une discussion en groupe sur nos conclusions et recommandations. Ce webinaire est ouvert à toute personne travaillant déjà dans ou avec des preuves modélisées, aux bailleurs de fonds de projets de modélisation, ou aux décideurs et partenaires curieux de savoir quelles opportunités les preuves modélisées peuvent leur offrir.

DATE : LE 12 OCTOBRE 2022

05:30 PM (IST)

Inscription: https://bit.ly/3EjwH6j

Quatre pays

  • NIGÉRIA: Groupe de recherche sur les politiques de santé
  • BURKINA FASO: Centre de Reserche en Sante de Nouna
  • INDE: ACCESS Health Internationa
  • KENYA: KEMRI-Wellcome Trust

Heures : 12:00 PM (GMT)

01:00 PM (WAT)

02:00 PM (SAST)

03:00 PM (EAT)

08:00 AM (PST

TMED Global Webinar FR

Cours SSE des PNLP session 2022

La onzième session du cours SSE des programmes nationaux de lutte contre le paludisme s’est tenue à Ouagadougou, Burkina Faso du 18 au 29 juillet 2022. Ce cours francophone a permis de 2011 à maintenant de  former 145 professionnels de 14 pays d’Afrique à savoir : le Bénin, le Burundi, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Guinée, le Mali, Madagascar, le Niger, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

A l’édition de cette année, les participants au nombre de 15 sont venus de cinq pays à savoir la Guinée, la RDC, le Madagascar, le Tchad et le Burkina Faso.

La cérémonie de clôture ponctuée par la remise des certificats a été présidée par monsieur le Ministre de la santé du Burkina, Dr Robert KARGOUGOU, qui lors de son allocution a fait un rappel statistique sur le paludisme dans le monde et  le Burkina en particulier.

 

Anisi, selon le Rapport 2021 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme dans le monde, une augmentation de 14 millions de cas de paludisme a été observée en 2020 par rapport à 2019 soit un nombre total de 241 millions cas en 2020 contre 227 millions 2019. La majeure partie de cette hausse trouve son origine dans les pays de la région Afrique de l’OMS.

A la 28ème semaine de l’année 2022, le Burkina Faso comptait 2 877 912 cas de paludisme simple et 135 659 cas de paludisme grave dont 792 décès. Ainsi, cette maladie demeure un problème majeur de santé publique particulièrement chez femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

Il avançait cependant que la lutte contre le paludisme nécessite un effort soutenu de la part des professionnels de la santé et un réel engagement politique des décideurs. Cet engagement, vous le savez bien, se manifeste à travers les nouvelles réformes engagées au sein de nos départements et visent à une meilleure prise en charge des problèmes de santé des populations et particulièrement ceux de la mère et de l’enfant qui sont des cibles vulnérables pour le paludisme.

Monsieur le ministre a continué en disant qu’il n’y a aucun doute sur l’importance de nos stratégies de lutte contre le paludisme mais qu’en est-il de leurs performances et de leurs cohérences internes ? Aussi comment saurons-nous si nous sommes sur la voie de la réussite ou même si nous avons réussi ? Il n’y a pour cela qu’un bon système de Surveillance, Suivi et Evaluation pour nous permettre de répondre à ces interrogations.

Pourtant ce volet constitue le maillon faible de nos programmes nationaux et nous en sommes conscients. Nous sommes également convaincus qu’à la base de tout système, se trouvent des Hommes et le renforcement continu de leur capacité est le secret de la réussite.

Une telle approche participera sans nul doute à améliorer la performance des projets et programmes de lutte contre le paludisme vers la vision poursuivie par l’OMS et la communauté mondiale qui est celle d’un « monde sans paludisme » d’ici à 2030.

En somme, monsieur le ministre s’est réjoui particulièrement de la tenue de la onzième session du cours régional francophone en Surveillance, Suivi et Evaluation des programmes de lutte contre le paludisme tout en saluant le partenariat entre le Centre de recherche en Santé de Nouna (CRSN), President Malaria Initiative (PMI) MEASURE Malaria des États Unis et le Centre International de Recherche pour la Santé (CRIS) qui a permis la mise en place de cette activité de renforcement de capacités.

 

 

 

SCRP@CRSN

Technologie de santé : Le Centre de recherche en santé de Nouna lance officiellement le projet « Health Tech »

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara, a présidé ce lundi 6 juin 2022, à Ouagadougou, la cérémonie de lancement du projet ‘’Plateforme pour le dialogue et l’action sur les technologies de la santé en Afrique’’, dénommé plateforme « Health Tech ».

Dans le but de rendre accessible les données sur des nouvelles technologies dans le domaine de la santé, le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN) en collaboration avec l’Institut africain de politique de développement (AFIDDEP), a mis en œuvre au Burkina Faso un projet intitulé ‘’Plateforme pour le dialogue et l’action sur les technologies de la santé en Afrique’’ appelé plateforme « Health Tech ».

Le responsable institutionnel du projet, Dr Ali Sié, par ailleurs, directeur du CRSN, a indiqué que l’objectif du projet est de mettre en place une plateforme « Health Tech » afin de promouvoir et faciliter des discussions éclairées, objectives, ouvertes et équilibrées sur le développement et l’utilisation des nouvelles technologies de santé pour lutter contre les problèmes de santé en Afrique.

Technologie de santé : Le Centre de recherche en santé de Nouna lance officiellement le projet « Health Tech »

Capacity building, les journalistes et réseaux de communicateurs scientifiques outillés sur la question de biosécurité

Un atelier de formation et d’échange avec les journalistes et réseaux de communicateurs scientifiques s’est tenu à Bobo-Dioulaaso,  les 14 et 15 avril en collaboration avec l’équipe projet Target Malaria Burkina. Lors de cette rencontre, les hommes et femmes de 15 organes de presse du Burkina se sont familiarisés avec la thématique de la biosécurité brillamment administrée par le Pr Diabaté et l’Agence Nationale de Biosécurité du Burkina.
Au second jour de l’atelier, les journalistes et communicateurs scientifiques ainsi que l’équipe du projet Health Tech Burkina ont fait une immersion de quelques heures sur le site de Bana afin de constater de visu le processus d’engagement communautaire du projet Target Malaria Burkina.

Projet Health Tech Burkina : La contribution des journalistes sollicitée

Le Centre de Recherche en Santé de Nouna (CRSN) en collaboration avec l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), a organisé à Bobo-Dioulasso du 14 au 15 avril 2022, un atelier d’information au profit de journalistes.

En effet, c’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de la santé en Afrique, initiée par African Institute for Development Policy (AFIDEP) » que cet atelier a été organisé en vue d’améliorer la compréhension des journalistes sur la technologie émergente de santé et les biotechnologies.

Promouvoir l’utilisation des technologies émergentes de la santé en vue de relever les défis sanitaires en Afrique, c’est l’objectif visé par ce projet dont la mise en œuvre réussie recommande l’implication de plusieurs acteurs dont les médias.

C’est du moins ce qu’a laissé entendre le directeur du CRSN, Docteur Ali Sié Par ailleurs responsable institutionnel du projet Health Tech. Pour lui, la rencontre avec les professionnels de médias va consister à faire le plaidoyer à l’endroit des médias afin que ces derniers puissent mieux informer les populations sur le projet et vulgariser les données probantes sur les technologies émergentes de santé.

Cet atelier de 48 heures, a permis aux participants venus de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Banfora de connaître les missions et les objectifs du projet, Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de la santé en Afrique de AFIDEP ainsi que les généralités sur la réglementation en matière de biosécurité.

 

Target Malaria, un partenaire du  projet Health Tech

A travers les communications, les participants ont pu découvrir le projet Health Tech et le projet Target Malaria qui mène des recherches dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

Target Malaria est un consortium de recherche à but non lucratif qui vise à développer et à partager des technologies nouvelles durables et économiques basé sur la modification des gènes d’intérêt chez les moustiques afin de réduire la transmission du paludisme qui sévit sévèrement au Burkina Faso.

C’est ce qui a conduit le Professeur Abdoulaye Diabaté, investigateur principal du projet Target Malaria à dire « qu’aujourd’hui le Burkina Faso fait partie des cinq pays les plus touchés par le paludisme dans le monde ».

Pour lui, cela est dû au fait que les outils conventionnels de lutte anti vectoriel à savoir la moustiquaire imprégnée, les insecticides et la pulvérisation intra domiciliaire ont atteint leur limite fondamentale protectrice. « C’est la raison pour laquelle le projet Target Malaria a été mis en place avec la finalisation de la première phase du projet qui a consisté au lâcher de 10 000 moustiques mâles stériles dans le village de Bana à une dizaine de kilomètre de Bobo Dioulasso », a-t-il ajouté.

Si cet atelier a permis aux journalistes de découvrir le projet Target Malaria dans toutes ses facettes, il a également permis aux organisateurs d’identifier les besoins de ces derniers en termes de connaissances et de données probantes sur les technologies émergentes de santé.

Du Reste, l’objectif visé à terme par cet atelier, est de susciter chez les participants, des projets de production médiatique sur les technologies émergentes de santé. C’est par une visite à Bana, village où a eu lieu le lâcher des moustiques génétiquement modifiées en 2019 que les travaux de l’atelier ont pris fin.

Article Ouest-info.net

Projet Health Tech :Développement et utilisation des technologies de santé en Afrique

Développement et utilisation des technologies de santé en Afrique : Le CRSN conduit le projet « Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique » au Burkina Faso.

Le projet « Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de la santé en Afrique » d’une durée de 3 ans couvre l’Afrique sub-saharienne. Initié par African Institute for Development Policy (AFIDEP), le projet vise à créer une plateforme de plaidoyer dirigée par l’Afrique pour faciliter des discussions informées. Ces discussions devraient être objectives, transparentes, inclusives, ouvertes et équilibrées sur le développement et l’utilisation d’outils et de technologies de transformation pour relever les principaux défis de santé en Afrique sous-saharienne. Ce projet ambitionne de susciter l’engagement des parties prenantes au niveau continental, régional et national. Pour l’instant au niveau national, il est mis en œuvre au Burkina Faso et en Ouganda. Au Burkina Faso, le projet est conduit par le Centre de Recherche en Santé de Nouna (CRSN) sous la direction du Dr Ali Sié, responsable institutionnel du projet.

En attendant le lancement officiel de ce projet, le CRSN a démarré une série de concertations avec les parties prenantes, pour qu’ensemble ils puissent travailler d’une manière collaborative, pour réaliser les objectifs du projet. L’équipe du projet conduite par le responsable institutionnel du projet a eu en 17 janvier 2022, une séance de travail avec le Directeur général de l’Institut National de Santé Publique (INSP). L’INSP joue un rôle majeur dans la réalisation des objectifs de santé et sera un pilier fondamental dans la réalisation de ce projet.

Il s’est agi de présenter le projet et son déroulement au Burkina Faso au Directeur général de l’INSP et par ailleurs conseiller du projet. Dans son mot introductif, le Directeur du CRSN et responsable institutionnel du projet, le Docteur Ali Sié, a présenté les enjeux du projet et les conditions dans lesquelles le CRSN a été sélectionné pour conduire la première phase du projet « Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique ». Selon lui, la sélection a été rude mais l’expérience prouvée du CRSN dans le domaine de la recherche d’implémentation a été un atout considérable pour l’équipe du Docteur Ali Sié. Ce mot introductif a permis au Chargé de projet, le Docteur Charlemagne Tapsoba de présenter au Directeur général de l’INSP le contenu du projet.

Docteur Charlemagne Tapsoba précise que : « l’’objectif global du projet est de s’assurer que les Africains soient impliqués de manière significative dans la conduite des échanges sur le besoin d’outils et de technologies de transformation, leurs conceptions, leurs développements, leurs tests et leurs adoptions par les gouvernements, d’autres acteurs du développement et les communautés, y compris les jeunes et les femmes ». A terme, il s’agira d’accroitre l’utilisation de données probantes sur les technologies et outils de santé par les décideurs et autres parties prenantes aux niveaux national et régional en Afrique ; de mobiliser des champions (tels que des scientifiques africains, des professionnels des médias, des experts en développement, etc.) afin de promouvoir le développement et l’utilisation des technologies transformatrices pour relever les défis de la santé en Afrique. Il s’agira également de renforcer les capacités des institutions africaines pour leur permettre de mener des actions de sensibilisation pour le développement et l’utilisation de technologies et d’outils pour relever les défis sanitaires sur le continent africain.

Photo de la séance de travail avec le DG INSP

Le Directeur général de l’INSP, le Docteur Hervé Hien, qui a suivi avec intérêt la présentation a salué cette initiative de AFIDEP que le CRSN développe au Burkina Faso. Il a estimé que le projet « Plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique » est d’actualité et son institut est disponible pour soutenir les interventions planifiées dans le cadre de sa mise en œuvre. Il a fait des suggestions afin que le projet soit inscrit en priorité dans l’agenda de la réunion de cabinet du ministère de la santé. Il a également suggéré à l’équipe chargée de la mise en œuvre du projet d’établir une bonne collaboration avec les médias pour mieux promouvoir les résultats de recherche dans le domaine de la santé. Le chronogramme des activités du projet a fait aussi l’objet d’échanges. Et sur ce point, le Responsable institutionnel du projet a pris l’engagement de transmettre au Directeur général de l’INSP, le planning validé des activités. Séance tenante, le Directeur du CRSN a sollicité l’appui du Directeur général de l’INSP pour le lancement officiel des activités du projet dans les mois à venir.

La feuille de route pour le développement de l’Union africaine, l’Agenda 2063, reconnaît le rôle essentiel de la technologie en tant que catalyseur de la croissance sur le continent. Cependant, si les technologies émergentes ne sont pas bien conçues et développées avec des contributions significatives des Africains et pilotées ou déployées à grande échelle là où elles s’avèrent sûres et efficaces, leur potentiel pour changer la trajectoire de la maladie sur le continent restera inexploité.

Et pourtant ces technologies émergentes, telles que les moustiques génétiquement modifiés, les vaccins ARNm/ADN, l’ARNi, les drones et l’intelligence artificielle, ont un fort potentiel pour changer la trajectoire des maladies et du bien-être général si elles sont développées avec succès et déployées efficacement.

Equipe communication de l’AFIDEP au Burkina