RESTITUTION DES RESULTATS DE L’ETUDE CHAT/CHATON

Reduction de la mortalité infanto-juvénile au Burkina Faso : Des résultats satisfaisants après l’utilisation de Azithromycine

La mortalité infanto-juvénile est une préoccupation pour les premiers acteurs du domaine de la santé. Cette préoccupation a donné lieu à la mise en œuvre d’une étude sur l’ »utilisation de l’Azithromycine pour la réduction de la mortalité infanto-juvénile au Burkina Faso « . A la fin de cette étude, les acteurs ont jugé ses résultats satisfaisants, au cours de la cérémonie de restitution des données.

« Les résultats nous permettent de dire que nous avons une réduction de la mortalité de près de 18% sur ces enfants et ce qui est très très énorme », a déclaré Dr Ali Sié, médecin épidémiologiste, directeur de recherche au centre de santé de Nouna. En effet, cette étude a consisté à l’utilisation de l’Azithromycine antibiotique pour la réduction de la mortalité infanto juvénile au Burkina Faso.

Dans cette étude dénommée, chat/chaton au Burkina Faso, il y a eu deux volets. Il s’agit du premier volet qui s’est adressé aux enfants de 1 mois à 59 mois et le 2e volet pour les petits enfants de 5 à 12 semaines.

« En conclusion, l’Azithromycine est révélée d’abord pas toxique pour les enfants sur qui ont utilisé parce qu’il faut le dire, ce n’était pas des enfants malades qu’on a traités avec l’antibiotique. Nous l’avons donné à des enfants qui étaient bien portants pour voir comment cette molécule peut contribuer vraiment à réduire la mortalité », a-t-il déclaré en ajoutant  que l’étude n’a pas visé suffisamment d’enfants pour connaître le seuil de signification par rapport aux résultats.

« 18 %, c’est énorme. Ça veut dire que si vous prenez 100 enfants, il y a 18 qui vont éviter la mort. Ce qui est vraiment très important. Nous avons également vu que ces résultats sont meilleurs avec l’âge de l’enfant. Plus l’enfant est un peu grand plus le résultat est meilleur », a-t-il informé.

Cette stratégie a été bien accueillie par le ministère chargé de la santé. Selon la chargée de mission représentant le ministre en charge de la santé, Dr Antoinette Valian/Tougouma, c’est une stratégie qui est très importante pour le ministère.

 « En matière de morbidité, selon l’étude, selon les statistiques du Burkina, on a 81,6/1000 d’enfants qui meurent. C’est qu’à même beaucoup. On préconise qu’il ait moins de 25/1000 de mortalité d’ici 2030 », a-t-elle déclaré en annonçant que le ministère accompagnera cette étude.

« Les moins de 5 ans sont une frange importante en matière de consultation dans les soins de santé et qui dit administration d’Azithromycine va voir la réduction de la consultation de ces enfants. (…) Au Burkina Faso, c’est vrai qu’en 2016 on a adopté la gratuité et c’est l’Etat  qui contribue. Vous voyez que si les enfants sont moins malades, il y aura moins de dépenses au niveau budgétaire national », s’est-elle prononcée.

 

Dans la réalisation de cette étude, le Burkina a reçu l’appui de l’université de Californie San Francisco représentée par Elodie Lebas, Deputy Director, international Program CFI ProctorUCSF.

« Il y a des études déjà qui avaient été faites sur l’utilisation de l’Azithromycine et son efficacité sur la mortalité infanto-juvénile. Ces études ont été faites à Malawi Tanzanie et au Niger avec un grand effet au Niger. Comme le Burkina Faso a des conditions similaires au Niger, on pensait que pour valider cette étude qui a été faite au Niger, le Burkina Faso était parfait pour faire ça », a-t-elle affirmé en laissant entendre qu’il s’agit de partager les premières études, et d’étudier les  prochaines étapes dans la mise en œuvre de ces résultats au cours de cette journée.

Il faut noter que cette étude a été menée par l’Institut National de la Santé Publique. Elle s’est déroulée de février 2019 à février 2023, dans le district sanitaire de Nouna, de Banfora et Karangasso-Vigué.

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family Planning: The Case of Parity

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family Planning: The Case of Parity

Brooke W. Bullington,a,b Nathalie Sawadogo,c Katherine Tumlinson,b,d Ana Langer,e Abdramane Soura,c
Pascal Zabre,f Ali Sié,f Leigh Senderowicze,g

Introduction:Provider bias has become an important topic of family planning research over the past several decades. Much existing research on provider bias has focused on the ways pro- viders restrict access to contraception. Here, we propose a dis-
tinction between the classical “downward” provider bias that discourages contraceptive use and a new conception of “up-ward” provider bias that occurs when providers pressure or en-courage clients to adopt contraception.

Methods: Using cross-sectional data from reproductive-aged women in Burkina Faso, we describe lifetime prevalence of
experiencing provider encouragement to use contraception due to provider perceptions of high parity (a type of upward pro-vider bias) and provider discouragement from using contra-ception due to provider perceptions of low parity (a type of downward provider bias). We also examine associations between sociodemographic characteristics and experiences of provider en- couragement to use contraception due to perceptions of high parity.

Results: Sixteen percent of participants reported that a provider had encouraged them to use contraception due to provider per-ceptions of high parity, and 1% of participants reported that a provider had discouraged them from using contraception because of provider perceptions of low parity. Being married, being from the rural site, having higher parity, and having attended the 45th-day postpartum check-up were associated with increased odds of being encouraged to use contraception due to provider perceptions of high parity.

Conclusion: We find that experiences of upward provider bias linked to provider perceptions of high parity were considerably more common in this setting than downward provider bias linked to perceptions of low parity. Research into the mechanisms through which upward provider bias operates and how it may be mitigated is imperative to promote contraceptive autonomy.

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family

Nouvelle publication du CRSN

Prevalence and correlates of adolescent self-injurious thoughts and behaviors: A population-based study in Burkina Faso

Tracie I Ebalu1 , Jaclyn C Kearns2
, Lucienne Ouermi3 ,
Mamadou Bountogo3
, Ali Sié3
, Till Bärnighausen4,5,6
and Guy Harling

Introduction
Self-injurious thoughts and behaviors (SITBs), a broad term that encompasses cognitions and actions related to both suicidal and nonsuicidal deliberate self-harm, are major public health concerns among youth globally. SITBs – most notably suicide – create significant costs to society (Florence et al., 2015), particularly in low- and middle- income countries (LMICs), which contain 90% of the
world’s youth population and account for 75% of all sui- cide deaths (Saxena et al., 2014). To date, SITB research has almost exclusively focused on high-income countries with extremely limited coverage of countries in the sub- Saharan African (SSA) region. This paucity of research limits our understanding of the global burden of SITBs, including cross-national differences that may emerge in prevalence and risk correlates.

ebalu-et-al-2023-prevalence-and-correlates-of-adolescent-self-injurious-thoughts-and-behaviors-a-population-based-study

CRSN team

Vers la création d’un réseau de recherche CHEERS

CRSN team
Equipes de travail

Une équipe du CRSN, conduite par son Directeur, Dr Ali SIE séjourne depuis du 8 au 23 mai 2023, à Heidelberg en Allemagne. Ce séjour s’effectue dans le cadre d’une rencontre avec les partenaires de Heidelberg Institute of Global Health, de la Sierra Leone, de la Malaisie, des Îles Maldives, du Kenya, du Sénégal et du Burkina Faso (représentés par le CRSN).

L’objectif de cette rencontre est le projet de la création prochaine d’un réseau de recherche dénommé CHEERS (Climate Change Health Evaluation and Early warning and Reponse System). Ce réseau ambitionne de préparer les Systèmes de Surveillance Démographique et de Santé (SSDS) afin de les adapter à l’évaluation des effets des changements climatiques sur la santé afin d’apporter des réponses idoines et à temps.

En rappel , un système d’alerte précoce est une mesure d’adaptation au changement climatique qui utilise des systèmes de communication intégrés pour aider les communautés à se préparer aux événements dangereux liés au climat.

@SCRP-CRSN

Photo de famille participants et facilitateurs

Clôture de la de la session 2023 du cours régional francophonie en SSE

Ouagadougou le vendredi 19 mai 2023, s’est tenue à l’hôtel Palm Beach la cérémonie de clôture de la de la session 2023 du cours régional francophonie en Surveillance Suivie Evaluation des Programmes de Lutte contre le Paludisme.

La cérémonie de clôture du cours régional en surveillance, suivi et évaluation des programmes de lutte contre le paludisme a été présidée par le directeur scientifique, Dr Paulin SOMDA qui représentait le directeur général de l’INSP, l’événement a marqué la fin fructueuse de cette formation.

Le cours a rassemblé des participants venant de différents pays de la région à savoir le Madagascar, la RDC, le Tchad et du Burkina Faso, tous engagés dans la lutte contre le paludisme. Pendant deux semaines, les participants ont suivi des séances intensives portant sur les aspects clés de la surveillance, du suivi et de l’évaluation des programmes de lutte contre le paludisme.

La cérémonie de clôture a été l’occasion de reconnaître les efforts des participants et de souligner l’importance de leur contribution à la lutte contre cette maladie dévastatrice. Le directeur scientifique a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés et a encouragé les participants à mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs pays respectifs.

Des certificats de participation ont été remis aux participants, témoignant de leur engagement et de leur réussite dans le cours. La cérémonie s’est terminée dans une atmosphère de célébration et d’espoir, avec la conviction que les compétences acquises lors de cette formation contribueront à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme dans la région.

Porte parole de la promotion
Porte parole de la promotion

Cette clôture marque un nouveau chapitre dans la lutte contre le paludisme, avec des professionnels mieux outillés pour faire face aux défis de la surveillance, du suivi et de l’évaluation des programmes.

L’INSP continuera de jouer un rôle crucial dans la coordination et le renforcement de ces efforts, en veillant à ce que la lutte contre le paludisme reste une priorité dans la région.

Photo de famille participants et facilitateurs
Photo de famille

Participation d’une équipe du CRSN à la 13e conférence KASH

Une équipe de recherche du CRSN conduite par son directeur, Dr Ali SIE participe du 15 au 17 février 2023 à la13ème conférence du KASH (KEMRI annual and scientific conference) à Nairobi au Kenya.
KASH est la conférence scientifique et sanitaire annuelle du KEMRI qui se tient depuis 2010 avec pour mission d’intégrer le programme scientifique et sanitaire du KEMRI par la diffusion, le partage et l’assimilation de divers résultats scientifiques et autres produits connexes, y compris la mise en réseau et le renforcement des partenariats et des collaborations en vue d’améliorer la santé et la qualité de vie.


Cette treizième session de la conférence scientifique annuelle du KERMI a pour thème principal : « Repenser la recherche stratégique pour la santé à travers des partenariats, l’innovation, la génération de preuves et le partage des connaissances dans l’ère de la reprise post-pandémique » avec plusieurs sous-thèmes, que sont :

  • Systèmes de santé durables, CHU et renforcement de la santé publique
  • Nouvelles priorités de recherche sur la santé mentale et d’autres maladies non transmissibles
  • Nouvelles frontières sur les produits naturels, la découverte de médicaments et les thérapies
  • Recherche pour une gestion efficace de la santé sexuelle et reproductive : santé des adolescents, des mères et des enfants
  • Maladies infectieuses et parasitaires émergentes et réémergentes
  • Progrès de la génomique, des diagnostics, des vaccins et des innovations en matière de santé humaine
  • Effets du changement climatique, de l’environnement et de la santé humaine.

Impact de la supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents

Le projet de recherche est intitulé « Intensification des interventions à fort impact en matière de supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents en Tanzanie et au Burkina Faso (SAMIA) ». Il est mis en œuvre par le Centre de recherche en santé de Nouna ( CRSN) en partenariat avec l’Université de Harvard aux Etats Unis d’Amérique. Dans notre pays, il a concerné 42 établissements scolaires de la région du Centre-Ouest durant deux ans, soit de 2020 à 2022. La restitution des résultats a eu lieu ce 30 janvier 2023 à Koudougou. La séance a réuni les chercheurs, des acteurs de la santé et de l’éducation puis les partenaires.

L’OMS a fait cas de plus d’un million de décès d’adolescents en 2016. Plusieurs raisons expliquent cette situation. L’on peut citer les taux élevés de carences nutritionnelles et d’anémie qui impactent aussi négativement le développement normal de ces derniers. D’après le Docteur Ourohiré Millogo, investigateur principal de l’étude, la santé de cette tranche d’âge de la population qui est estimée à 23% n’est pas au même niveau de priorité que chez les enfants de moins de 05 ans ou les femmes en âge de reproduire.

L’objectif de l’étude était donc de concevoir et mettre en œuvre un programme scolaire évolutif de supplémentation en micronutriments et d’éducation pour les garçons et les filles ( 10 à 17 ans)inscrits dans l’enseignement secondaire, avec un apport hebdomadaire en fer et en acide folique et des suppléments quotidiens de micronutriments multiples en vue de favoriser leur épanouissement sanitaire et leur performance scolaire. Ainsi, après plusieurs enquêtes, deux micronutriments ont été utilisés.

De la présentation des résultats faite par le Docteur Ourohiré Millogo, l’on retient une satisfaction globale. La phase suivante consistera à choisir le plus efficace des deux micronutriments pour procéder à l’administration en milieu scolaire jusqu’en 2026. Une autre phase prend en compte les adolescents en milieu communautaire ainsi que d’autres aspects.

 

Technologies émergentes de santé: Le projet Health Tech en parle avec des OSCs à Bobo

Le centre de recherche en santé de Nouna (CRSN), à travers le projet Health Tech, a organisé ce lundi 19 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso, une rencontre d’informations et d’échanges avec des organisations de la société civile (OSC) autour de la problématique des technologies émergence de santé.

Présentées comme une alternative aux problèmes de santé, les technologies émergentes dans le domaine de la santé sont souvent sujettes à débats du fait de la méconnaissance des enjeux de celles-ci par l’opinion.

C’est pour donc corriger « cette lacune » que le projet « plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique », conduit par le centre de recherche en Santé de Nouna (CRSN) a initié cette rencontre d’échanges et d’information avec des organisations de la société civile (OSC).

Venues des régions du centre, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord et des Cascades, les OSC conviées à cette rencontre d’échanges interviennent entre autres dans le genre, la santé, la protection de l’environnement et le suivi des politiques publiques.

Le projet, à travers ces échanges autour des prospections, veut sensibiliser son public cible sur les processus de développement et de l’utilisation des technologies  « présentant un intérêt pour le Burkina Faso ».

« Les enjeux des technologies émergentes de santé sont une opportunité pour vous, acteurs intervenant  dans la veille citoyenne sur les politiques publiques de disposer de données probantes pour soutenir le processus de développement et de l’utilisation des technologies émergentes », a laissé entendre le chef du projet, Dr Charlemagne Tapsoba.

Concrètement,  il s’est agi au cours de ces échanges de présenter aux participants les missions et objectifs du projet et recueillir leurs besoins et attentes.

Aussi, ces échanges ont été mis à profit par les responsables du projet pour solliciter l’engagement des OSC à soutenir les technologies de la santé par le plaidoyer.  « L’idée à terme est de former un réseau de plaidoyer pour le développement et l’utilisation des technologies émergentes de santé », a indiqué Dr Charlemagne Tapsoba, chef du projet Health Tech qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Du reste, fonde-t-il l’espoir de voir de par « ce partenariat naissant », des actions efficaces à travers le plaidoyer et  la diffusion des informations dans les réseaux respectifs des participants.

La « plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique » est un projet  initiée en 2021 et mis en œuvre au Burkina Faso et en Ouganda.

Pour une durée de 3 ans, ce projet qui couvre l’Afrique Sub-saharienne est financé par la fondation Bill et Melinda Gate (BMGF).

Son objectif est de promouvoir et faciliter des discussions objectives, ouvertes et équilibrées sur le développement et l’utilisation d’outils et de technologies émergentes pour relever les défis de la santé en Afrique.

source: Ouest Info

Lancement du projet de recherche AMR-B-CHANGE

AMR-B-CHANGE – Amélioration de l’utilisation des antibiotiques en Afrique de l’Ouest : exploration de la situation actuelle et développement de stratégies pour le changement de comportements

Nouna : Le Centre de recherche en santé présente le projet de recherche B-change contre la résistance des antibiotiques

Les résistances aux antibiotiques constituent un problème de santé publique car elles seraient la cause d’environ 700 000 cas de décès par an, des chiffres qui pourraient évoluer jusqu’à 10 millions. C’est pour développer et affiner une intervention visant une diminution ou une maitrise de cette résistance antimicrobienne que le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN) et ses partenaires ont initié une recherche intitulée : << Amélioration de l’utilisation des antibiotiques en Afrique de l’Ouest : exploration de la situation actuelle et développement de stratégie pour le changement de comportements (AMR-B-CHANGE) >>. L’atelier de présentation, de plaidoyer et de lancement du projet a réuni les autorités administratives, les leaders communautaires, les leaders des organisations de la société civile (OSC) et les associations corporatives d’exploitations agro-sylvo-pastorales de la Kossi, ce 08 décembre 2022. Cette cérémonie était placée sous le haut patronage du Haut-commissaire de la province de la Kossi et la présidence du Président de la délégation spéciale de Nouna.

L’atelier a débuté avec la présentation du CRSN, faite par son premier responsable, le Docteur Ali Sié suivi de l’intervention de la représentante des partenaires de mise en œuvre dudit projet, en la personne de Dr

Aurélia Souares de l’Université de Heidelberg (Allemagne). L’on retient que cet institut a été créé le 22 septembre 1999 et intervient dans la recherche pour la santé , la veille sanitaire et l’expertise/évaluation des projets programmes.

Quant au projet de recherche AMR-B-CHANGE, Ali Sié a expliqué que le projet est financé par le Ministère allemand de la recherche et de l’éducation puis l’Agence nationale de la recherche en France. Il est mis en œuvre en partenariat avec Heidelberg Institute of Global Health (HIGH), le Bernhard Nocht Institute for Tropical Medicine (BNITM, Hambourg), le Kumasi Centre for Collaborative Research (KCCR Ghana), l’Institut de recherche et de développement (IRD France), l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS Burkina).

A la suite de Dr Sié, le coordonnateur de AMR-B-CHANGE à Nouna, le Docteur Boubacar Coulibaly a livré une communication dans laquelle, il s’est attardé sur les détails du projet. L’on retient que l’étude se fera dans la Kossi (Nouna – Djibasso) et dans la région du plateau central au Burkina Faso mais aussi dans la région Ashanti, au Ghana. Elle consiste à évaluer les données de référence sur les agents pathogènes présentant des résistances antimicrobiennes chez les animaux d’élevage et tout au long de la chaîne alimentaire, enquêter sur la perception et l’utilisation des antibiotiques y compris les sources des médicaments et les raisons de leur utilisation ainsi que les perceptions liées à la résistance aux antimicrobiens parmi les agents de santé, les éleveurs, les agriculteurs et les communautés. Le bœuf est la cible au Burkina et la volaille au Ghana.

Les workpakages 1 et 2 ont été respectivement présentés par Dramane Kiemdé et Hélène Pacéré / Sawadogo, tous deux membres de l’équipe de recherche. Ces deux communications ont suscité l’intervention des participants avec des questions d’éclaircissement et des apports.

Nécessité de créer ensemble, un environnement sain pour un changement de comportement pour une meilleure utilisation des antibiotiques

<< La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel mais qui est accéléré par une prévention et un contrôle insuffisants des infections et surtout par l’utilisation inappropriée et excessive de ces molécules. Ce phénomène est une menace majeure de santé. Il est donc nécessaire qu’ensemble, nous créons un environnement sain afin qu’un changement de comportement puisse se produire >>, a dit le Haut-commissaire de la Kossi Jacques Abel Sanou, lors de son mot d’ouverture des travaux du projet. Il a par la suite félicité l’équipe du CRSN pour l’implication des parties prenantes. Il a aussi invité les participants à accompagner la structure et ses partenaires qui travaillent à préserver la santé des populations.

@CRSP/CRSN