Participation d’une équipe du CRSN à la 13e conférence KASH

Une équipe de recherche du CRSN conduite par son directeur, Dr Ali SIE participe du 15 au 17 février 2023 à la13ème conférence du KASH (KEMRI annual and scientific conference) à Nairobi au Kenya.
KASH est la conférence scientifique et sanitaire annuelle du KEMRI qui se tient depuis 2010 avec pour mission d’intégrer le programme scientifique et sanitaire du KEMRI par la diffusion, le partage et l’assimilation de divers résultats scientifiques et autres produits connexes, y compris la mise en réseau et le renforcement des partenariats et des collaborations en vue d’améliorer la santé et la qualité de vie.


Cette treizième session de la conférence scientifique annuelle du KERMI a pour thème principal : « Repenser la recherche stratégique pour la santé à travers des partenariats, l’innovation, la génération de preuves et le partage des connaissances dans l’ère de la reprise post-pandémique » avec plusieurs sous-thèmes, que sont :

  • Systèmes de santé durables, CHU et renforcement de la santé publique
  • Nouvelles priorités de recherche sur la santé mentale et d’autres maladies non transmissibles
  • Nouvelles frontières sur les produits naturels, la découverte de médicaments et les thérapies
  • Recherche pour une gestion efficace de la santé sexuelle et reproductive : santé des adolescents, des mères et des enfants
  • Maladies infectieuses et parasitaires émergentes et réémergentes
  • Progrès de la génomique, des diagnostics, des vaccins et des innovations en matière de santé humaine
  • Effets du changement climatique, de l’environnement et de la santé humaine.

Impact de la supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents

Le projet de recherche est intitulé « Intensification des interventions à fort impact en matière de supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents en Tanzanie et au Burkina Faso (SAMIA) ». Il est mis en œuvre par le Centre de recherche en santé de Nouna ( CRSN) en partenariat avec l’Université de Harvard aux Etats Unis d’Amérique. Dans notre pays, il a concerné 42 établissements scolaires de la région du Centre-Ouest durant deux ans, soit de 2020 à 2022. La restitution des résultats a eu lieu ce 30 janvier 2023 à Koudougou. La séance a réuni les chercheurs, des acteurs de la santé et de l’éducation puis les partenaires.

L’OMS a fait cas de plus d’un million de décès d’adolescents en 2016. Plusieurs raisons expliquent cette situation. L’on peut citer les taux élevés de carences nutritionnelles et d’anémie qui impactent aussi négativement le développement normal de ces derniers. D’après le Docteur Ourohiré Millogo, investigateur principal de l’étude, la santé de cette tranche d’âge de la population qui est estimée à 23% n’est pas au même niveau de priorité que chez les enfants de moins de 05 ans ou les femmes en âge de reproduire.

L’objectif de l’étude était donc de concevoir et mettre en œuvre un programme scolaire évolutif de supplémentation en micronutriments et d’éducation pour les garçons et les filles ( 10 à 17 ans)inscrits dans l’enseignement secondaire, avec un apport hebdomadaire en fer et en acide folique et des suppléments quotidiens de micronutriments multiples en vue de favoriser leur épanouissement sanitaire et leur performance scolaire. Ainsi, après plusieurs enquêtes, deux micronutriments ont été utilisés.

De la présentation des résultats faite par le Docteur Ourohiré Millogo, l’on retient une satisfaction globale. La phase suivante consistera à choisir le plus efficace des deux micronutriments pour procéder à l’administration en milieu scolaire jusqu’en 2026. Une autre phase prend en compte les adolescents en milieu communautaire ainsi que d’autres aspects.

 

Technologies émergentes de santé: Le projet Health Tech en parle avec des OSCs à Bobo

Le centre de recherche en santé de Nouna (CRSN), à travers le projet Health Tech, a organisé ce lundi 19 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso, une rencontre d’informations et d’échanges avec des organisations de la société civile (OSC) autour de la problématique des technologies émergence de santé.

Présentées comme une alternative aux problèmes de santé, les technologies émergentes dans le domaine de la santé sont souvent sujettes à débats du fait de la méconnaissance des enjeux de celles-ci par l’opinion.

C’est pour donc corriger « cette lacune » que le projet « plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique », conduit par le centre de recherche en Santé de Nouna (CRSN) a initié cette rencontre d’échanges et d’information avec des organisations de la société civile (OSC).

Venues des régions du centre, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord et des Cascades, les OSC conviées à cette rencontre d’échanges interviennent entre autres dans le genre, la santé, la protection de l’environnement et le suivi des politiques publiques.

Le projet, à travers ces échanges autour des prospections, veut sensibiliser son public cible sur les processus de développement et de l’utilisation des technologies  « présentant un intérêt pour le Burkina Faso ».

« Les enjeux des technologies émergentes de santé sont une opportunité pour vous, acteurs intervenant  dans la veille citoyenne sur les politiques publiques de disposer de données probantes pour soutenir le processus de développement et de l’utilisation des technologies émergentes », a laissé entendre le chef du projet, Dr Charlemagne Tapsoba.

Concrètement,  il s’est agi au cours de ces échanges de présenter aux participants les missions et objectifs du projet et recueillir leurs besoins et attentes.

Aussi, ces échanges ont été mis à profit par les responsables du projet pour solliciter l’engagement des OSC à soutenir les technologies de la santé par le plaidoyer.  « L’idée à terme est de former un réseau de plaidoyer pour le développement et l’utilisation des technologies émergentes de santé », a indiqué Dr Charlemagne Tapsoba, chef du projet Health Tech qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Du reste, fonde-t-il l’espoir de voir de par « ce partenariat naissant », des actions efficaces à travers le plaidoyer et  la diffusion des informations dans les réseaux respectifs des participants.

La « plateforme de dialogue et d’action sur les technologies de santé en Afrique » est un projet  initiée en 2021 et mis en œuvre au Burkina Faso et en Ouganda.

Pour une durée de 3 ans, ce projet qui couvre l’Afrique Sub-saharienne est financé par la fondation Bill et Melinda Gate (BMGF).

Son objectif est de promouvoir et faciliter des discussions objectives, ouvertes et équilibrées sur le développement et l’utilisation d’outils et de technologies émergentes pour relever les défis de la santé en Afrique.

source: Ouest Info

Lancement du projet de recherche AMR-B-CHANGE

AMR-B-CHANGE – Amélioration de l’utilisation des antibiotiques en Afrique de l’Ouest : exploration de la situation actuelle et développement de stratégies pour le changement de comportements

Nouna : Le Centre de recherche en santé présente le projet de recherche B-change contre la résistance des antibiotiques

Les résistances aux antibiotiques constituent un problème de santé publique car elles seraient la cause d’environ 700 000 cas de décès par an, des chiffres qui pourraient évoluer jusqu’à 10 millions. C’est pour développer et affiner une intervention visant une diminution ou une maitrise de cette résistance antimicrobienne que le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN) et ses partenaires ont initié une recherche intitulée : << Amélioration de l’utilisation des antibiotiques en Afrique de l’Ouest : exploration de la situation actuelle et développement de stratégie pour le changement de comportements (AMR-B-CHANGE) >>. L’atelier de présentation, de plaidoyer et de lancement du projet a réuni les autorités administratives, les leaders communautaires, les leaders des organisations de la société civile (OSC) et les associations corporatives d’exploitations agro-sylvo-pastorales de la Kossi, ce 08 décembre 2022. Cette cérémonie était placée sous le haut patronage du Haut-commissaire de la province de la Kossi et la présidence du Président de la délégation spéciale de Nouna.

L’atelier a débuté avec la présentation du CRSN, faite par son premier responsable, le Docteur Ali Sié suivi de l’intervention de la représentante des partenaires de mise en œuvre dudit projet, en la personne de Dr

Aurélia Souares de l’Université de Heidelberg (Allemagne). L’on retient que cet institut a été créé le 22 septembre 1999 et intervient dans la recherche pour la santé , la veille sanitaire et l’expertise/évaluation des projets programmes.

Quant au projet de recherche AMR-B-CHANGE, Ali Sié a expliqué que le projet est financé par le Ministère allemand de la recherche et de l’éducation puis l’Agence nationale de la recherche en France. Il est mis en œuvre en partenariat avec Heidelberg Institute of Global Health (HIGH), le Bernhard Nocht Institute for Tropical Medicine (BNITM, Hambourg), le Kumasi Centre for Collaborative Research (KCCR Ghana), l’Institut de recherche et de développement (IRD France), l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS Burkina).

A la suite de Dr Sié, le coordonnateur de AMR-B-CHANGE à Nouna, le Docteur Boubacar Coulibaly a livré une communication dans laquelle, il s’est attardé sur les détails du projet. L’on retient que l’étude se fera dans la Kossi (Nouna – Djibasso) et dans la région du plateau central au Burkina Faso mais aussi dans la région Ashanti, au Ghana. Elle consiste à évaluer les données de référence sur les agents pathogènes présentant des résistances antimicrobiennes chez les animaux d’élevage et tout au long de la chaîne alimentaire, enquêter sur la perception et l’utilisation des antibiotiques y compris les sources des médicaments et les raisons de leur utilisation ainsi que les perceptions liées à la résistance aux antimicrobiens parmi les agents de santé, les éleveurs, les agriculteurs et les communautés. Le bœuf est la cible au Burkina et la volaille au Ghana.

Les workpakages 1 et 2 ont été respectivement présentés par Dramane Kiemdé et Hélène Pacéré / Sawadogo, tous deux membres de l’équipe de recherche. Ces deux communications ont suscité l’intervention des participants avec des questions d’éclaircissement et des apports.

Nécessité de créer ensemble, un environnement sain pour un changement de comportement pour une meilleure utilisation des antibiotiques

<< La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel mais qui est accéléré par une prévention et un contrôle insuffisants des infections et surtout par l’utilisation inappropriée et excessive de ces molécules. Ce phénomène est une menace majeure de santé. Il est donc nécessaire qu’ensemble, nous créons un environnement sain afin qu’un changement de comportement puisse se produire >>, a dit le Haut-commissaire de la Kossi Jacques Abel Sanou, lors de son mot d’ouverture des travaux du projet. Il a par la suite félicité l’équipe du CRSN pour l’implication des parties prenantes. Il a aussi invité les participants à accompagner la structure et ses partenaires qui travaillent à préserver la santé des populations.

@CRSP/CRSN

Meeting annuel de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene

Une équipe du CRSN, conduite par son Directeur, Dr Ali SIE, participe du 30 octobre au 3 novembre 2022 à la rencontre de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene (ASTMH) à Seattle (Washington). L’ASTMH est une organisation à but non lucratif basée à Arlington, en Virginie. Cette organisation regroupe en son sein des scientifiques, des cliniciens, des étudiants et des professionnels des programmes dont la mission est de promouvoir la santé mondiale par la prévention et le contrôle des maladies infectieuses et autres qui touchent de manière disproportionnée les populations pauvres du monde entier.

Les membres de l’ASTMH travaillent dans des domaines de recherche, de soins de santé et d’éducation qui englobent les sciences de laboratoire, les études internationales sur le terrain, les soins cliniques et les programmes nationaux de contrôle des maladies. L’organisation actuelle est née en 1951 de la fusion de l’American Society of Tropical Medicine, fondée en 1903, de la National Malaria Society, fondée en 1941 et compte plus de 2 700 membres de toutes les régions du monde, y compris l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Europe, l’Asie et l’Afrique. La Société publie The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, une publication scientifique mensuelle.

La plus grande organisation scientifique internationale d’experts qui se consacre à la réduction de la charge des maladies infectieuses tropicales et à l’amélioration de la santé mondiale.

Cette organisation scientifique met un accent particulier sur la question de l’élimination du paludisme, qui en tant que menace mondiale implique de lutter contre les nouveaux risques de propagation par les primates non humains et de faire face aux effets confondants du changement climatique sur l’aire de répartition du parasite.

En rappel, l’ASTMH organise une réunion scientifique annuelle ouverte à ses membres et aux non-membres des Amériques et du monde entier. Les participants, qui s’intéressent aux infections bactériennes, virales et parasitaires, à leur propagation, à leur transmission et à leur contrôle, y compris les chercheurs, les cliniciens, les boursiers postdoctoraux et les étudiants, se réunissent lors des réunions annuelles pour des sessions scientifiques, des plénières éducatives, des ateliers et des sessions d’affiches.

La société organise également un cours annuel intensif de mise à jour en médecine tropicale clinique et en santé des voyageurs. L’ASTMH propose un examen de certificat qui évalue et reconnaît l’excellence individuelle en matière de formation et de connaissances. La réussite de l’examen conduit à un certificat de connaissances en médecine tropicale clinique et santé des voyageurs (CTropMed).

@CRSN/SCRP

Plaidoyer pour la promotion des Health Tech au Burkina

L’équipe projet échanges avec ses parties prenantes du projet

L’équipe du projet a échangé le mardi 13 septembre avec le professeur Nicolas MEDA, Directeur exécutif du Centre d’innovation pour le développement, structure rattachée à la présidence du Faso :

Nicolas MEDA est professeur des Universités, ; Médecin, Épidémiologie/ hospitalo-universitaire titulaire de santé publique, Chercheur ; Ancien Ministre de la Santé Burkina Faso du 20 février 2017 au 23 janvier 2019 ; Ancien Conseiller Spécial du Président du Faso.

Le centre d’innovation, un nouvel instrument voulu par le Président du Faso pour cadencer par l’innovation permanente l´agenda de développement du Burkina-Faso, en particulier celui humain.

L’équipe a présenté le projet au professeur qui avait faut-il le rappeler modérer le premier webinaire organisé par le CRSN sur la question de biotechnologie avec plusieurs parties prenantes du projet.

Il a salué l’initiative à sa juste valeur et la démarche entreprise par l’équipe du projet car selon lui, il ce projet vient à point nommé dans ce sens où il permet de faire la promotion des technologies innovantes et émergentes de santé, ce qui manquait dans le paysage scientifique au Burkina.

En poursuivant les échanges avec le professeur, l’équipe lui a signifié qu’il sera sollicité pour des activités de renforcement de capacité de certaines parties prenantes sur la question de technologie émergente de santé et autres innovation. Aussi, le professeur a marqué son accord pour être un champion du projet Health Tech au Burkina et a même demandé qu’un partenariat soit formalisé entre son centre d’innovation et le projet pour une meilleure atteinte des résultats du projet.

Photo des membres de l’équipe HTP avec le Prof Nicolas MEDA (en châpeau)

Dans la poursuite des rencontres individuelles avec les parties prenantes, l’équipe du projet Health Tech du Burkina conduite par le chef de projet Dr Charlemagne TAPSOBA, a rencontré le jeudi 15 septembre2022, le professeur Jacques SIMPORE est Docteur en Génétique Moléculaire (PhD) et Docteur en Bioéthique (PhD). Rencontré

Actuellement président national des bio généticiens du Burkina Faso, le Professeur SIMPORE, homme d’église (car il prêt catholique) est titulaire de Biologie moléculaire et de Génétiques à l’Université Joseph KI-ZERBO à Ouagadougou et Recteur Honoraire de l’Université Saint Thomas d’Aquin. Il est également Directeur du Centre de Recherche Biomoléculaire (CERBA) de l’hôpital Saint Camille de Ouagadougou.

Pressenti comme champion du projet Health Tech, le professeur SIMPORE a effectué plus de 450 publications scientifiques avec un « Impact-Factor » total supérieur à 400 dont quatre articles dans les quatre revues suivantes : « Nature » ; « Nature Genetics » ; « Nature Communication » et « Science». Il est titulaire de deux brevets internationaux d’invention dont l’un est sur le VIH et l’autre sur un médicament contre l’hépatite C.

Le professeur a aussi reçu plusieurs prix scientifiques et décorations. Il intervient dans de nombreuses institutions, parmi lesquelles l’Académie Pontificale pour la Vie depuis 1998, l’Académie africaine des sciences, l’Académie Nationale des Sciences du Burkina et il est classé par l’UNESCO dans l’Observatoire mondial GEOBS comme expert en éthique.

Ce fructueux échange avec le professeur a permis de recenser ses préoccupations vis-à-vis du projet, de bénéficier de ses conseils avisés et surtout d’obtenir son approbation à accompagner le projet en que champion.

 

Photo de l’équipe avec Prof Jacques SIMPORE

Webinaire

TRADUIRE LES PREUVES MODÉLISÉES POUR LA PRISE DE DÉCISION : EXPÉRIENCES DE QUATRE PAYS

Entre octobre 2021 et juin 2022, un consortium de partenaires a mené une étude dans quatre pays pour mieux comprendre comment combler le fossé entre la production de preuves modélisées et leur utilisation pour l’élaboration de politiques et la prise de décisions. Nous vous invitons à nous rejoindre pour une discussion en groupe sur nos conclusions et recommandations. Ce webinaire est ouvert à toute personne travaillant déjà dans ou avec des preuves modélisées, aux bailleurs de fonds de projets de modélisation, ou aux décideurs et partenaires curieux de savoir quelles opportunités les preuves modélisées peuvent leur offrir.

DATE : LE 12 OCTOBRE 2022

05:30 PM (IST)

Inscription: https://bit.ly/3EjwH6j

Quatre pays

  • NIGÉRIA: Groupe de recherche sur les politiques de santé
  • BURKINA FASO: Centre de Reserche en Sante de Nouna
  • INDE: ACCESS Health Internationa
  • KENYA: KEMRI-Wellcome Trust

Heures : 12:00 PM (GMT)

01:00 PM (WAT)

02:00 PM (SAST)

03:00 PM (EAT)

08:00 AM (PST

TMED Global Webinar FR

Cours SSE des PNLP session 2022

La onzième session du cours SSE des programmes nationaux de lutte contre le paludisme s’est tenue à Ouagadougou, Burkina Faso du 18 au 29 juillet 2022. Ce cours francophone a permis de 2011 à maintenant de  former 145 professionnels de 14 pays d’Afrique à savoir : le Bénin, le Burundi, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Guinée, le Mali, Madagascar, le Niger, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

A l’édition de cette année, les participants au nombre de 15 sont venus de cinq pays à savoir la Guinée, la RDC, le Madagascar, le Tchad et le Burkina Faso.

La cérémonie de clôture ponctuée par la remise des certificats a été présidée par monsieur le Ministre de la santé du Burkina, Dr Robert KARGOUGOU, qui lors de son allocution a fait un rappel statistique sur le paludisme dans le monde et  le Burkina en particulier.

 

Anisi, selon le Rapport 2021 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme dans le monde, une augmentation de 14 millions de cas de paludisme a été observée en 2020 par rapport à 2019 soit un nombre total de 241 millions cas en 2020 contre 227 millions 2019. La majeure partie de cette hausse trouve son origine dans les pays de la région Afrique de l’OMS.

A la 28ème semaine de l’année 2022, le Burkina Faso comptait 2 877 912 cas de paludisme simple et 135 659 cas de paludisme grave dont 792 décès. Ainsi, cette maladie demeure un problème majeur de santé publique particulièrement chez femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

Il avançait cependant que la lutte contre le paludisme nécessite un effort soutenu de la part des professionnels de la santé et un réel engagement politique des décideurs. Cet engagement, vous le savez bien, se manifeste à travers les nouvelles réformes engagées au sein de nos départements et visent à une meilleure prise en charge des problèmes de santé des populations et particulièrement ceux de la mère et de l’enfant qui sont des cibles vulnérables pour le paludisme.

Monsieur le ministre a continué en disant qu’il n’y a aucun doute sur l’importance de nos stratégies de lutte contre le paludisme mais qu’en est-il de leurs performances et de leurs cohérences internes ? Aussi comment saurons-nous si nous sommes sur la voie de la réussite ou même si nous avons réussi ? Il n’y a pour cela qu’un bon système de Surveillance, Suivi et Evaluation pour nous permettre de répondre à ces interrogations.

Pourtant ce volet constitue le maillon faible de nos programmes nationaux et nous en sommes conscients. Nous sommes également convaincus qu’à la base de tout système, se trouvent des Hommes et le renforcement continu de leur capacité est le secret de la réussite.

Une telle approche participera sans nul doute à améliorer la performance des projets et programmes de lutte contre le paludisme vers la vision poursuivie par l’OMS et la communauté mondiale qui est celle d’un « monde sans paludisme » d’ici à 2030.

En somme, monsieur le ministre s’est réjoui particulièrement de la tenue de la onzième session du cours régional francophone en Surveillance, Suivi et Evaluation des programmes de lutte contre le paludisme tout en saluant le partenariat entre le Centre de recherche en Santé de Nouna (CRSN), President Malaria Initiative (PMI) MEASURE Malaria des États Unis et le Centre International de Recherche pour la Santé (CRIS) qui a permis la mise en place de cette activité de renforcement de capacités.

 

 

 

SCRP@CRSN

Technologie de santé : Le Centre de recherche en santé de Nouna lance officiellement le projet « Health Tech »

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara, a présidé ce lundi 6 juin 2022, à Ouagadougou, la cérémonie de lancement du projet ‘’Plateforme pour le dialogue et l’action sur les technologies de la santé en Afrique’’, dénommé plateforme « Health Tech ».

Dans le but de rendre accessible les données sur des nouvelles technologies dans le domaine de la santé, le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN) en collaboration avec l’Institut africain de politique de développement (AFIDDEP), a mis en œuvre au Burkina Faso un projet intitulé ‘’Plateforme pour le dialogue et l’action sur les technologies de la santé en Afrique’’ appelé plateforme « Health Tech ».

Le responsable institutionnel du projet, Dr Ali Sié, par ailleurs, directeur du CRSN, a indiqué que l’objectif du projet est de mettre en place une plateforme « Health Tech » afin de promouvoir et faciliter des discussions éclairées, objectives, ouvertes et équilibrées sur le développement et l’utilisation des nouvelles technologies de santé pour lutter contre les problèmes de santé en Afrique.

Technologie de santé : Le Centre de recherche en santé de Nouna lance officiellement le projet « Health Tech »