Lutte contre le paludisme : Des professionnels de santé outillés en surveillance, suivi et d’évaluation

La troisième session de l’atelier national de formation en surveillance, suivi et évaluation des programmes de lutte contre le paludisme s’est conclue le 6 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette session vise à améliorer la capacité des professionnels de la santé à collecter des données de manière optimale dans le but de renforcer l’efficacité de la lutte contre le paludisme.

Pendant une période de deux semaines, des participants originaires des 13 régions sanitaires du Burkina Faso ont approfondi leurs compétences dans le domaine de la surveillance, du suivi, et de l’évaluation des initiatives de lutte contre le paludisme. Ces professionnels de la santé ont pour objectif de transmettre ensuite leurs connaissances aux agents de santé opérant dans divers districts sanitaires, dans le but d’accroître les possibilités d’éliminer le paludisme au Burkina Faso.

Selon le Dr. Ali SIE, directeur du centre de recherche en santé de Nouna, au Burkina Faso, le paludisme représente la principale raison de consultation dans les établissements de santé. De plus, il est la principale cause de décès chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. En conséquence, une grande quantité de ressources financières est investie dans la lutte contre cette maladie, et cet atelier de formation vient renforcer la stratégie de lutte contre le paludisme.

« Le Burkina Faso est l’un des 11 pays les plus touchés par le paludisme dans le monde. Selon les données du secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme en 2023, de la semaine 1 à la semaine 18, le nombre de cas de paludisme était de 1 million 988 135 et celui du paludisme grave de 94 589 dont 502 décès. La surveillance, le suivi et l’évaluation des programmes de lutte anti vectoriel et anti larvaire devient une fonction importante du programme global à valoriser et à pérenniser dans le temps par le renforcement des ressources humaines », a souligné le Pr Hervé HIEN, directeur général de l’Institut National de Santé Publique (INSP).

Cet atelier est le lieu pour les agents de santé d’apporter leur pierre à la lutte contre le fléau du paludisme. A les entendre, ils souhaiteraient la perpétuation de cette initiative afin que tous les professionnels de la santé puissent participer pleinement à cette lutte.

Nous avons été extrêmement heureux de bénéficier de ces cours. Dès que nous avons pris connaissance de l’annonce, nous avons immédiatement ressenti que cela nous concernait. Ce cours s’est révélé d’une importance cruciale pour nous. Les concepts de base nous ont véritablement permis d’approfondir notre compréhension du paludisme, ainsi que de mieux appréhender la situation mondiale en matière de lutte contre cette maladie. », s’est exprimé Honoré BAKITE.

SCRP@CRSN 2023

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𝑇𝑒𝑛𝑘𝑜𝑔𝑜𝑑𝑜, 𝑙𝑒 21 𝑎𝑜𝑢̂𝑡 2023 – 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑣𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑙𝑒 𝐵𝑢𝑟𝑘𝑖𝑛𝑎 𝐹𝑎𝑠𝑜 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑝𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑙𝑢𝑑𝑖𝑠𝑚𝑒. 𝐶𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑐𝑒 𝑙𝑢𝑛𝑑𝑖 21 𝑎𝑜𝑢̂𝑡, 𝑠𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑢, 𝑙𝑎𝑡𝑒𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑃𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑆𝑢𝑟𝑣𝑒𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑅𝑖𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑃𝑎𝑙𝑢𝑑𝑖𝑠𝑚𝑒 (𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 1,7-𝑚𝑅𝐶𝑇𝑅) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑜𝑟𝑎𝑡 𝑑𝑢 𝐶𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝐸𝑠𝑡.

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𝖫𝖾𝗌 𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖼𝗂𝗉𝖺𝗇𝗍𝗌 𝖺̀ 𝗅’𝖺𝗍𝖾𝗅𝗂𝖾𝗋 𝗊𝗎𝖾 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝗉𝗋𝗈𝖿𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇𝗇𝖾𝗅𝗌 𝖽𝖾 𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾́, 𝖾𝗇 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂𝖾̀𝗋𝖾 𝗅𝗂𝗀𝗇𝖾 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝗅𝗎𝗍𝗍𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗅𝖾 𝗉𝖺𝗅𝗎𝖽𝗂𝗌𝗆𝖾, 𝗈𝗇𝗍 𝖺𝖼𝖼𝗎𝖾𝗂𝗅𝗅𝗂 𝖼𝗁𝖺𝗅𝖾𝗎𝗋𝖾𝗎𝗌𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗂𝗇𝗂𝗍𝗂𝖺𝗍𝗂𝗏𝖾 𝖾𝗍 𝗈𝗇𝗍 𝖺𝗌𝗌𝗎𝗋𝖾́ 𝖽𝖾 𝗃𝗈𝗎𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗋𝗈̂𝗅𝖾 𝖼𝖾𝗇𝗍𝗋𝖺𝗅 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅𝖺 𝗆𝗂𝗌𝖾 𝖾𝗇 œ𝗎𝗏𝗋𝖾 𝖽𝗎 𝗉𝗋𝗈𝗃𝖾𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝖺𝗎𝗍𝖺𝗂𝗋𝖾.

𝖫’𝖺𝗆𝗉𝗅𝖾𝗎𝗋 𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗅𝗎𝖽𝗂𝗌𝗆𝖾 𝖺𝗎 𝖡𝗎𝗋𝗄𝗂𝗇𝖺 𝖥𝖺𝗌𝗈 𝗇𝖾 𝗉𝖾𝗎𝗍 𝖾̂𝗍𝗋𝖾 𝗌𝗈𝗎𝗌-𝖾𝗌𝗍𝗂𝗆𝖾́𝖾. 𝖢𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗆𝖺𝗅𝖺𝖽𝗂𝖾 𝗏𝖾𝖼𝗍𝗈𝗋𝗂𝖾𝗅𝗅𝖾, 𝗍𝗋𝖺𝗇𝗌𝗆𝗂𝗌𝖾 𝗉𝖺𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝗈𝗎𝗌𝗍𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗂𝗇𝖿𝖾𝖼𝗍𝖾́𝗌, 𝖼𝗈𝗇𝗌𝗍𝗂𝗍𝗎𝖾 𝗎𝗇 𝖽𝖾́𝖿𝗂 𝗆𝖺𝗃𝖾𝗎𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅𝖾 𝗌𝗒𝗌𝗍𝖾̀𝗆𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾́ 𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗒𝗌. 𝖫𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗃𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗋𝖾𝗇𝖿𝗈𝗋𝖼𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖼𝖺𝗉𝖺𝖼𝗂𝗍𝖾́ 𝖽𝖾 𝗌𝗎𝗋𝗏𝖾𝗂𝗅𝗅𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗋𝗂𝗉𝗈𝗌𝗍𝖾 𝗏𝗂𝗌𝖾 𝖺̀ 𝗂𝗇𝗍𝖾𝗇𝗌𝗂𝖿𝗂𝖾𝗋 𝗅𝖾𝗌 𝖾𝖿𝖿𝗈𝗋𝗍𝗌 𝖾𝗑𝗂𝗌𝗍𝖺𝗇𝗍𝗌 𝖾𝗇 𝗋𝖾𝗇𝖿𝗈𝗋𝖼̧𝖺𝗇𝗍 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖾́𝖼𝖺𝗇𝗂𝗌𝗆𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝖽𝖾́𝗍𝖾𝖼𝗍𝗂𝗈𝗇 𝗉𝗋𝖾́𝖼𝗈𝖼𝖾, 𝖽𝖾 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝖺𝗎𝗍𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖾𝗍 𝖽𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗌𝗂𝖻𝗂𝗅𝗂𝗌𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗉𝗈𝗉𝗎𝗅𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇.

𝖫’𝖺𝗍𝖾𝗅𝗂𝖾𝗋 𝖺 𝖾́𝗍𝖾́ 𝗅’𝗈𝖼𝖼𝖺𝗌𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗉𝖺𝗋𝗍𝖺𝗀𝖾𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾́𝖾𝗌 𝖾́𝗉𝗂𝖽𝖾́𝗆𝗂𝗈𝗅𝗈𝗀𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌 𝗋𝖾́𝖼𝖾𝗇𝗍𝖾𝗌 𝖾𝗍 𝗅’𝖾𝗇𝗀𝖺𝗀𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗈𝗋𝗂𝗍𝖾́𝗌 𝗋𝖾́𝗀𝗂𝗈𝗇𝖺𝗅𝖾𝗌, 𝖽𝖾𝗌 𝗋𝖾𝗌𝗉𝗈𝗇𝗌𝖺𝖻𝗅𝖾𝗌 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝗌𝖺𝗇𝗍𝖾́ 𝖾𝗍 𝖽𝖾𝗌 𝖺𝖼𝗍𝖾𝗎𝗋𝗌 𝖽𝖾 𝗍𝖾𝗋𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖺̀ 𝖺𝗅𝗅𝖾𝗋 𝗏𝖾𝗋𝗌 𝗅’𝖾́𝗅𝗂𝗆𝗂𝗇𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽𝗎 𝗉𝖺𝗅𝗎𝖽𝗂𝗌𝗆𝖾 𝖾𝗍 𝖺̀ 𝖺𝗆𝖾́𝗅𝗂𝗈𝗋𝖾𝗋 𝗅𝖺 𝗊𝗎𝖺𝗅𝗂𝗍𝖾́ 𝖽𝖾 𝗏𝗂𝖾 𝖽𝖾𝗌 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝖺𝗎𝗍𝖾́𝗌 𝗍𝗈𝗎𝖼𝗁𝖾́𝖾𝗌.

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ℕ𝕠𝕦𝕧𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕡𝕦𝕓𝕝𝕚𝕔𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟

𝐏𝟏𝟕-𝟎𝟏𝟒-𝟐𝟑 𝐀𝐝𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧𝐠 𝐀𝐧𝐞𝐦𝐢𝐚 𝐀𝐦𝐨𝐧𝐠 𝐒𝐜𝐡𝐨𝐨𝐥-𝐆𝐨𝐢𝐧𝐠 𝐀𝐝𝐨𝐥𝐞𝐬𝐜𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐖𝐢𝐭𝐡 𝐈𝐫𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐝 𝐅𝐨𝐥𝐢𝐜 𝐀𝐜𝐢𝐝 𝐕𝐞𝐫𝐬𝐮𝐬 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢𝐩𝐥𝐞 𝐌𝐢𝐜𝐫𝐨𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐒𝐮𝐩𝐩𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬

𝐻𝑎𝑟𝑣𝑎𝑟𝑑 𝑇.𝐻. 𝐶ℎ𝑎𝑛 𝑆𝑐ℎ𝑜𝑜𝑙 𝑜𝑓 𝑃𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐 𝐻𝑒𝑎𝑙𝑡ℎ
2 𝑁𝑜𝑢𝑛𝑎 𝐻𝑒𝑎𝑙𝑡ℎ 𝑅𝑒𝑠𝑒𝑎𝑟𝑐ℎ 𝐶𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 (𝐶𝑅𝑆𝑁)
3 𝐺𝑒𝑜𝑟𝑔𝑒 𝑀𝑎𝑠𝑜𝑛 𝑈𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑦

Oʙᴊᴇᴄᴛɪᴠᴇs
Fᴇᴡ ᴘᴏʟɪᴄɪᴇs ᴀɴᴅ ᴘʀᴏɢʀᴀᴍs ᴛᴀʀɢᴇᴛ ᴀᴅᴏʟᴇsᴄᴇɴᴛ ɴᴜᴛʀɪᴛɪᴏɴ, ᴅᴇsᴘɪᴛᴇ ɪʀᴏɴ-ᴅᴇꜰɪᴄɪᴇɴᴄʏ ᴀɴᴇᴍɪᴀ ʙᴇɪɴɢ ᴀᴍᴏɴɢ ᴛʜᴇ ʟᴇᴀᴅɪɴɢ ᴄᴀᴜsᴇs ᴏꜰ ᴍᴏʀʙɪᴅɪᴛʏ ᴀɴᴅ ᴍᴏʀᴛᴀʟɪᴛʏ ᴀᴍᴏɴɢ ᴀᴅᴏʟᴇsᴄᴇɴᴛs
ᴀɢᴇs 10–19 ʏᴇᴀʀs ɪɴ ʟᴏᴡ- ᴀɴᴅ ᴍɪᴅᴅʟᴇ- ɪɴᴄᴏᴍᴇ ᴄᴏᴜɴᴛʀɪᴇs. Tᴏ ɢᴇɴᴇʀᴀᴛᴇ ᴇᴠɪᴅᴇɴᴄᴇ ᴛʜᴀᴛ ᴡɪʟʟ ɪɴꜰᴏʀᴍ ᴘᴏʟɪᴄʏ ᴀɴᴅ ᴘʀᴀᴄᴛɪᴄᴇ, ᴡᴇ ɪɴᴠᴇsᴛɪɢᴀᴛᴇ ᴡʜᴇᴛʜᴇʀ ɪʀᴏɴ ᴀɴᴅ ꜰᴏʟɪᴄ ᴀᴄɪᴅ ᴛᴀʙʟᴇᴛs ᴏʀ ᴍᴜʟᴛɪᴘʟᴇ ᴍɪᴄʀᴏɴᴜᴛʀɪᴇɴᴛ sᴜᴘᴘʟᴇᴍᴇɴᴛs ᴀʀᴇ ᴇꜰꜰᴇᴄᴛɪᴠᴇ ɪɴ ᴀᴅᴅʀᴇssɪɴɢ ᴀɴᴇᴍɪᴀ ᴀᴍᴏɴɢ sᴄʜᴏᴏʟ-ɢᴏɪɴɢ ᴀᴅᴏʟᴇsᴄᴇɴᴛs ɪɴ Bᴜʀᴋɪɴᴀ Fᴀsᴏ.

 

https://doi.org/10.1016/j.cdnut.2023.100910

RESTITUTION DES RESULTATS DE L’ETUDE CHAT/CHATON

Reduction de la mortalité infanto-juvénile au Burkina Faso : Des résultats satisfaisants après l’utilisation de Azithromycine

La mortalité infanto-juvénile est une préoccupation pour les premiers acteurs du domaine de la santé. Cette préoccupation a donné lieu à la mise en œuvre d’une étude sur l’ »utilisation de l’Azithromycine pour la réduction de la mortalité infanto-juvénile au Burkina Faso « . A la fin de cette étude, les acteurs ont jugé ses résultats satisfaisants, au cours de la cérémonie de restitution des données.

« Les résultats nous permettent de dire que nous avons une réduction de la mortalité de près de 18% sur ces enfants et ce qui est très très énorme », a déclaré Dr Ali Sié, médecin épidémiologiste, directeur de recherche au centre de santé de Nouna. En effet, cette étude a consisté à l’utilisation de l’Azithromycine antibiotique pour la réduction de la mortalité infanto juvénile au Burkina Faso.

Dans cette étude dénommée, chat/chaton au Burkina Faso, il y a eu deux volets. Il s’agit du premier volet qui s’est adressé aux enfants de 1 mois à 59 mois et le 2e volet pour les petits enfants de 5 à 12 semaines.

« En conclusion, l’Azithromycine est révélée d’abord pas toxique pour les enfants sur qui ont utilisé parce qu’il faut le dire, ce n’était pas des enfants malades qu’on a traités avec l’antibiotique. Nous l’avons donné à des enfants qui étaient bien portants pour voir comment cette molécule peut contribuer vraiment à réduire la mortalité », a-t-il déclaré en ajoutant  que l’étude n’a pas visé suffisamment d’enfants pour connaître le seuil de signification par rapport aux résultats.

« 18 %, c’est énorme. Ça veut dire que si vous prenez 100 enfants, il y a 18 qui vont éviter la mort. Ce qui est vraiment très important. Nous avons également vu que ces résultats sont meilleurs avec l’âge de l’enfant. Plus l’enfant est un peu grand plus le résultat est meilleur », a-t-il informé.

Cette stratégie a été bien accueillie par le ministère chargé de la santé. Selon la chargée de mission représentant le ministre en charge de la santé, Dr Antoinette Valian/Tougouma, c’est une stratégie qui est très importante pour le ministère.

 « En matière de morbidité, selon l’étude, selon les statistiques du Burkina, on a 81,6/1000 d’enfants qui meurent. C’est qu’à même beaucoup. On préconise qu’il ait moins de 25/1000 de mortalité d’ici 2030 », a-t-elle déclaré en annonçant que le ministère accompagnera cette étude.

« Les moins de 5 ans sont une frange importante en matière de consultation dans les soins de santé et qui dit administration d’Azithromycine va voir la réduction de la consultation de ces enfants. (…) Au Burkina Faso, c’est vrai qu’en 2016 on a adopté la gratuité et c’est l’Etat  qui contribue. Vous voyez que si les enfants sont moins malades, il y aura moins de dépenses au niveau budgétaire national », s’est-elle prononcée.

 

Dans la réalisation de cette étude, le Burkina a reçu l’appui de l’université de Californie San Francisco représentée par Elodie Lebas, Deputy Director, international Program CFI ProctorUCSF.

« Il y a des études déjà qui avaient été faites sur l’utilisation de l’Azithromycine et son efficacité sur la mortalité infanto-juvénile. Ces études ont été faites à Malawi Tanzanie et au Niger avec un grand effet au Niger. Comme le Burkina Faso a des conditions similaires au Niger, on pensait que pour valider cette étude qui a été faite au Niger, le Burkina Faso était parfait pour faire ça », a-t-elle affirmé en laissant entendre qu’il s’agit de partager les premières études, et d’étudier les  prochaines étapes dans la mise en œuvre de ces résultats au cours de cette journée.

Il faut noter que cette étude a été menée par l’Institut National de la Santé Publique. Elle s’est déroulée de février 2019 à février 2023, dans le district sanitaire de Nouna, de Banfora et Karangasso-Vigué.

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family Planning: The Case of Parity

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family Planning: The Case of Parity

Brooke W. Bullington,a,b Nathalie Sawadogo,c Katherine Tumlinson,b,d Ana Langer,e Abdramane Soura,c
Pascal Zabre,f Ali Sié,f Leigh Senderowicze,g

Introduction:Provider bias has become an important topic of family planning research over the past several decades. Much existing research on provider bias has focused on the ways pro- viders restrict access to contraception. Here, we propose a dis-
tinction between the classical “downward” provider bias that discourages contraceptive use and a new conception of “up-ward” provider bias that occurs when providers pressure or en-courage clients to adopt contraception.

Methods: Using cross-sectional data from reproductive-aged women in Burkina Faso, we describe lifetime prevalence of
experiencing provider encouragement to use contraception due to provider perceptions of high parity (a type of upward pro-vider bias) and provider discouragement from using contra-ception due to provider perceptions of low parity (a type of downward provider bias). We also examine associations between sociodemographic characteristics and experiences of provider en- couragement to use contraception due to perceptions of high parity.

Results: Sixteen percent of participants reported that a provider had encouraged them to use contraception due to provider per-ceptions of high parity, and 1% of participants reported that a provider had discouraged them from using contraception because of provider perceptions of low parity. Being married, being from the rural site, having higher parity, and having attended the 45th-day postpartum check-up were associated with increased odds of being encouraged to use contraception due to provider perceptions of high parity.

Conclusion: We find that experiences of upward provider bias linked to provider perceptions of high parity were considerably more common in this setting than downward provider bias linked to perceptions of low parity. Research into the mechanisms through which upward provider bias operates and how it may be mitigated is imperative to promote contraceptive autonomy.

Exploring Upward and Downward Provider Biases in Family

Nouvelle publication du CRSN

Prevalence and correlates of adolescent self-injurious thoughts and behaviors: A population-based study in Burkina Faso

Tracie I Ebalu1 , Jaclyn C Kearns2
, Lucienne Ouermi3 ,
Mamadou Bountogo3
, Ali Sié3
, Till Bärnighausen4,5,6
and Guy Harling

Introduction
Self-injurious thoughts and behaviors (SITBs), a broad term that encompasses cognitions and actions related to both suicidal and nonsuicidal deliberate self-harm, are major public health concerns among youth globally. SITBs – most notably suicide – create significant costs to society (Florence et al., 2015), particularly in low- and middle- income countries (LMICs), which contain 90% of the
world’s youth population and account for 75% of all sui- cide deaths (Saxena et al., 2014). To date, SITB research has almost exclusively focused on high-income countries with extremely limited coverage of countries in the sub- Saharan African (SSA) region. This paucity of research limits our understanding of the global burden of SITBs, including cross-national differences that may emerge in prevalence and risk correlates.

ebalu-et-al-2023-prevalence-and-correlates-of-adolescent-self-injurious-thoughts-and-behaviors-a-population-based-study

CRSN team

Vers la création d’un réseau de recherche CHEERS

CRSN team
Equipes de travail

Une équipe du CRSN, conduite par son Directeur, Dr Ali SIE séjourne depuis du 8 au 23 mai 2023, à Heidelberg en Allemagne. Ce séjour s’effectue dans le cadre d’une rencontre avec les partenaires de Heidelberg Institute of Global Health, de la Sierra Leone, de la Malaisie, des Îles Maldives, du Kenya, du Sénégal et du Burkina Faso (représentés par le CRSN).

L’objectif de cette rencontre est le projet de la création prochaine d’un réseau de recherche dénommé CHEERS (Climate Change Health Evaluation and Early warning and Reponse System). Ce réseau ambitionne de préparer les Systèmes de Surveillance Démographique et de Santé (SSDS) afin de les adapter à l’évaluation des effets des changements climatiques sur la santé afin d’apporter des réponses idoines et à temps.

En rappel , un système d’alerte précoce est une mesure d’adaptation au changement climatique qui utilise des systèmes de communication intégrés pour aider les communautés à se préparer aux événements dangereux liés au climat.

@SCRP-CRSN

Photo de famille participants et facilitateurs

Clôture de la de la session 2023 du cours régional francophonie en SSE

Ouagadougou le vendredi 19 mai 2023, s’est tenue à l’hôtel Palm Beach la cérémonie de clôture de la de la session 2023 du cours régional francophonie en Surveillance Suivie Evaluation des Programmes de Lutte contre le Paludisme.

La cérémonie de clôture du cours régional en surveillance, suivi et évaluation des programmes de lutte contre le paludisme a été présidée par le directeur scientifique, Dr Paulin SOMDA qui représentait le directeur général de l’INSP, l’événement a marqué la fin fructueuse de cette formation.

Le cours a rassemblé des participants venant de différents pays de la région à savoir le Madagascar, la RDC, le Tchad et du Burkina Faso, tous engagés dans la lutte contre le paludisme. Pendant deux semaines, les participants ont suivi des séances intensives portant sur les aspects clés de la surveillance, du suivi et de l’évaluation des programmes de lutte contre le paludisme.

La cérémonie de clôture a été l’occasion de reconnaître les efforts des participants et de souligner l’importance de leur contribution à la lutte contre cette maladie dévastatrice. Le directeur scientifique a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés et a encouragé les participants à mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs pays respectifs.

Des certificats de participation ont été remis aux participants, témoignant de leur engagement et de leur réussite dans le cours. La cérémonie s’est terminée dans une atmosphère de célébration et d’espoir, avec la conviction que les compétences acquises lors de cette formation contribueront à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme dans la région.

Porte parole de la promotion
Porte parole de la promotion

Cette clôture marque un nouveau chapitre dans la lutte contre le paludisme, avec des professionnels mieux outillés pour faire face aux défis de la surveillance, du suivi et de l’évaluation des programmes.

L’INSP continuera de jouer un rôle crucial dans la coordination et le renforcement de ces efforts, en veillant à ce que la lutte contre le paludisme reste une priorité dans la région.

Photo de famille participants et facilitateurs
Photo de famille

Participation d’une équipe du CRSN à la 13e conférence KASH

Une équipe de recherche du CRSN conduite par son directeur, Dr Ali SIE participe du 15 au 17 février 2023 à la13ème conférence du KASH (KEMRI annual and scientific conference) à Nairobi au Kenya.
KASH est la conférence scientifique et sanitaire annuelle du KEMRI qui se tient depuis 2010 avec pour mission d’intégrer le programme scientifique et sanitaire du KEMRI par la diffusion, le partage et l’assimilation de divers résultats scientifiques et autres produits connexes, y compris la mise en réseau et le renforcement des partenariats et des collaborations en vue d’améliorer la santé et la qualité de vie.


Cette treizième session de la conférence scientifique annuelle du KERMI a pour thème principal : « Repenser la recherche stratégique pour la santé à travers des partenariats, l’innovation, la génération de preuves et le partage des connaissances dans l’ère de la reprise post-pandémique » avec plusieurs sous-thèmes, que sont :

  • Systèmes de santé durables, CHU et renforcement de la santé publique
  • Nouvelles priorités de recherche sur la santé mentale et d’autres maladies non transmissibles
  • Nouvelles frontières sur les produits naturels, la découverte de médicaments et les thérapies
  • Recherche pour une gestion efficace de la santé sexuelle et reproductive : santé des adolescents, des mères et des enfants
  • Maladies infectieuses et parasitaires émergentes et réémergentes
  • Progrès de la génomique, des diagnostics, des vaccins et des innovations en matière de santé humaine
  • Effets du changement climatique, de l’environnement et de la santé humaine.

Impact de la supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents

Le projet de recherche est intitulé « Intensification des interventions à fort impact en matière de supplémentation en micronutriments pour améliorer la nutrition et la santé des adolescents en Tanzanie et au Burkina Faso (SAMIA) ». Il est mis en œuvre par le Centre de recherche en santé de Nouna ( CRSN) en partenariat avec l’Université de Harvard aux Etats Unis d’Amérique. Dans notre pays, il a concerné 42 établissements scolaires de la région du Centre-Ouest durant deux ans, soit de 2020 à 2022. La restitution des résultats a eu lieu ce 30 janvier 2023 à Koudougou. La séance a réuni les chercheurs, des acteurs de la santé et de l’éducation puis les partenaires.

L’OMS a fait cas de plus d’un million de décès d’adolescents en 2016. Plusieurs raisons expliquent cette situation. L’on peut citer les taux élevés de carences nutritionnelles et d’anémie qui impactent aussi négativement le développement normal de ces derniers. D’après le Docteur Ourohiré Millogo, investigateur principal de l’étude, la santé de cette tranche d’âge de la population qui est estimée à 23% n’est pas au même niveau de priorité que chez les enfants de moins de 05 ans ou les femmes en âge de reproduire.

L’objectif de l’étude était donc de concevoir et mettre en œuvre un programme scolaire évolutif de supplémentation en micronutriments et d’éducation pour les garçons et les filles ( 10 à 17 ans)inscrits dans l’enseignement secondaire, avec un apport hebdomadaire en fer et en acide folique et des suppléments quotidiens de micronutriments multiples en vue de favoriser leur épanouissement sanitaire et leur performance scolaire. Ainsi, après plusieurs enquêtes, deux micronutriments ont été utilisés.

De la présentation des résultats faite par le Docteur Ourohiré Millogo, l’on retient une satisfaction globale. La phase suivante consistera à choisir le plus efficace des deux micronutriments pour procéder à l’administration en milieu scolaire jusqu’en 2026. Une autre phase prend en compte les adolescents en milieu communautaire ainsi que d’autres aspects.